La nature a de bien curieux caprices... Même si une partie de la faune a survécu, les mutations engendrées par la déflagration ont donné naissance à des créatures aussi diverses que surprenantes, mais qui sont monnaie courante aujourd'hui. Vous pouvez donc aussi bien rencontrer des animaux parmi les plus résistants de ceux qui ont vécu avant la catastrophe que des bêtes étranges... mais parfois dangereuses...
Chamaeleo radiantis / Caméléon irradié.
(Par Shiro)Espèce rare, cet animal est l'évolution directe de l'espèce commune du caméléon de l'ancienne Europe. Après seulement trois générations, les radiations ont engendré une mutation subtile dans les gènes de l'animal, augmentant sa taille ainsi que modifiant quelques uns de ses comportements.
Les changements les plus notables observés sont :
- l'augmentation de volume, les spécimens observés ont en général une taille de 55 à 75 cm, pour un poids de presque 2kg, les mâles les plus imposant allant parfois jusqu'à 80cm.
- la couleur naturelle, tirant sur le vert-violet. Leur faculté à reproduire les couleurs de leur environnement a augmenté et nous pouvons parler de quasi-invisibilité, même en milieu fortement contrasté. Le fait que la peau du
radiantis garde ses propriétés même après la mort de l'animal en fait un précieux matériau.
- son régime alimentaire : petits rongeurs, œufs, petits oiseaux. La langue du
radiantis est couverte d'un poison paralysant virulent, immobilisant sa proie à la saisie, et provoquant un arrêt cardiaque. Ce poison n'est pas létal pour les espèces humaines et assimilées, mais provoque une paralysie temporaire. L'animal est donc plus agressif.
- l'espérance de vie de l'animal est passée à 7ans. Les femelles pondent en général un seul œuf par an, dès leur seconde année, et élèvent seules leurs petits pendant une durée de 3 à 6 mois.
Loxodonta africana radiantis/ Eléphant d'afrique irradié
(Par Shiro)Animal commun, espèce dérivée de l'éléphant commun d'Afrique.
Mutations observées après 4 générations (elles semblent encore en pleine évolution) :
-diminution de la taille et de la masse : 2m30 au garrot, 3,5T. La diminution de son gabarit a entrainé la formation d'une excroissance osseuse au niveau de la colonne vertébrale afin de protéger le dos d'attaques de prédateurs. Avec l'age, ces excroissances vont également apparaitre au dessus des pattes arrières.
-double paire de défense : la première gardant l'utilité classique alors que la seconde permet à l'éléphant de pouvoir atteindre le haut de ses pattes avant en levant la tête, dans un but défensif. Plus l'age est avancé et plus les défenses sont longues et recourbées. Cependant, la quantité d'ivoire par individu étant doublée, l'espèce est en proie à un braconnage sévère.
-affinement des oreilles. Le changement d'atmosphère a poussé cette espèce à se doter d'oreilles plus fines et membraneuses, à l'instar d'ailes de chauve-souris, afin de réguler la température interne de l'animal de façon plus efficace.
On n'observe pour le moment aucun changement au niveau de la trompe, qui conserve ses deux doigts préhensiles, ni de variation notable de l'espérance de vie.
Pongo pygmaeus radiantis / Orang-Outan irradié (Wendigo)
(Par Shiro)Espèce très rare (le nombre exact est inconnu mais on estime leur population à une dizaine d'individus maximum). Il semblerait que cette espèce possède un gêne dormant qui s'activerait chez certains individus. La raison est pour l'instant inconnue.
Son nom est emprunté à la légende indienne du wendigo, humain devenu bête cannibale soit par possession d'un esprit, soit en consommant de la chair humaine.
L'homme ainsi transformé voyait sa force et son agilité augmentée, mais sa faim inextinguible de chair humaine le rendait extrêmement dangereux.
On a observé un jour chez un orang-outan tenu en captivité une augmentation du caractère violent, la force de l'animal le rendant presque incontrôlable. Quelques jours plus tard, l'animal avait fracturé sa cage, en laissant derrière lui le cadavre de son gardien à moitié dévoré, ainsi que ceux des autres singes qui partageaient le même enclos. Il y a eu par la suite quelques meurtres présentant les mêmes signes de violence et de cannibalisme, mais l'animal n'a jamais été rattrapé.
Au cours des 50 dernières années, on a recensé une dizaine de cas semblables. Malheureusement les tentatives de capture de l'un des spécimens se sont toujours soldées par un échec.
Les évolutions de l'espèce concernent les points suivants :
- force accrue
- agilité accrue
- cannibalisme poussé
- diminution de pilosité
- violence accrue
Les individus appartenant à cette espèce semblent solitaires, et aucun rassemblement n'a été observé. On pense que la rencontre de deux individus les pousserait à s'entre-dévorer.